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L'e-sport, nouvelle poule aux œufs d'or
information fournie par Webedia20/03/2018 à 07:00
Temps de lecture: 2 min

L'e-sport, nouvelle poule aux œufs d'or (Crédits photo : Adobe Stock)

L'e-sport, nouvelle poule aux œufs d'or (Crédits photo : Adobe Stock)

Depuis deux ans, l’e-sport, ou sport électronique, connaît un vrai succès auprès des jeunes générations et fait de plus en plus parler de lui. Cette nouvelle pratique attire les investisseurs par sa promesse d’un marché particulièrement juteux. Bien qu’il ne demande pas d’activité physique, le jeu vidéo en compétition est aujourd’hui considéré et structuré comme le sport de haut niveau. En France, les e-sportifs ont vu leur statut professionnel reconnu officiellement en 2016. Il existe des championnats mondiaux, financés par des sponsors et dont les revenus sont majoritairement générés par la diffusion en streaming. C’est une des particularités de l’e-sport : les tournois ne sont pas diffusés sur les grandes chaînes de télévision, mais en direct sur internet.

Véritable poule aux œufs d’or

Fortes de leurs succès grandissant, les compétitions sont parfois diffusées dans des stades pour rassembler les spectateurs en masse, comme pour un match de football ou de basket. Certains opérateurs y ont vu une belle opportunité. Aux États-Unis, la chaîne de télévision TBS a choisi de diffuser des compétitions de jeux vidéo pour attirer des audiences plus jeunes, prisées par les sponsors. En France, c’est aussi le cas de Canal+ avec son Canal Esport club, ou de beIN sports et son émission hebdomadaire autour de l'Orange e-Ligue 1. Des clubs de foot, comme le PSG, ont également lancé leur section e-sport . Le choix de ces diffuseurs devrait s’avérer plus que payant dans les prochaines années puisque l’e-sport affiche des prévisions chiffrées phénoménales. Sponsors, publicité, diffusion, billetterie, paris sportifs, merchandising… En 2016, le marché mondial a généré 300 millions de dollars de chiffre d’affaire. Celui-ci a atteint les 850 millions de dollars en 2017 et sa croissance va encore s’accélérer : le centre d’étude Idate prévoit un chiffre d'affaires de trois milliards de dollars en 2021, puis dix milliards en 2030. Avec un chiffre d’affaires de 22 millions d’euros en 2017, la France se place en troisième position sur le marché européen derrière la Russie et la Suède. De quoi attirer les investisseurs...