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Téléviseurs 3D : les raisons d'un échec
information fournie par Webedia18/03/2017 à 09:00
Temps de lecture: 2 min

Téléviseurs 3D : les raisons d'un échec (Crédits photo : Adobe Stock)

Téléviseurs 3D : les raisons d'un échec (Crédits photo : Adobe Stock)

En 2009, suite au succès du film "Avatar" au cinéma , les constructeurs de téléviseurs ont tenté de faire entrer la 3D dans les salons des particuliers. Annoncée comme révolutionnaire, cette technologie embarquée sur des écrans plats n'a pourtant pas eu le succès escompté. Résultat : début 2016, Samsung et Philips ont renoncé à fabriquer des téléviseurs 3D. LG et Sony leur ont emboîté le pas en janvier dernier, une preuve de plus que les consommateurs n'ont pas été séduits par ce marché. Lorsqu'ils ont été présentés aux salons high-tech de Las Vegas et de Berlin en 2009, les premiers téléviseurs 3D ont fait sensation. Conçus pour offrir une nouvelle manière de regarder des vidéos, ils semblaient voués à connaître le même succès que la technologie 3D au cinéma. Précisons aussi que la Coupe du monde de football 2010 était à cette époque en préparation, et qu'avant chaque Mondial, de nombreux consommateurs renouvellent leur poste de télévision.

Un manque de contenus en 3 dimensions

Si les ventes de tels appareils ont d'abord été florissantes, la chute est arrivée rapidement. D'après l'institut GfK, 1,3 million de téléviseurs 3D ont été vendus en France en 2014, puis seulement 800 000 l'année suivante. En cause : le manque de contenus 3D, que ce soit sur les chaînes de télévision ou au rayon DVD. De plus, les lunettes 3D sont souvent trop chères, inconfortables, fatigantes et incompatibles avec certains écrans. Elles peuvent être acceptées au cinéma le temps d'un film mais moins chez soi, où l'on fait souvent plusieurs choses en même temps en laissant la télévision en fond. En janvier dernier, lors du salon CES de Las Vegas , aucun téléviseur 3D n'a été présenté. Aujourd'hui, la bataille technologique se fait plutôt sur l'ultra haute définition (4K) et sur une innovation encore plus récente : la réalité virtuelle . Reste à savoir si cette dernière, qui nécessite le port d'un casque, parviendra à s'imposer dans les foyers. Peut-elle séduire des consommateurs qui ont été rebutés par le fait de mettre des lunettes 3D ?