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Luxe : Hermès ne connaît pas la crise
information fournie par Webedia22/06/2017 à 12:20
Temps de lecture: 2 min

Luxe : Hermès ne connaît pas la crise (Crédits photo : Adobe Stock)

Luxe : Hermès ne connaît pas la crise (Crédits photo : Adobe Stock)

Fondée en 1837 par Thierry Hermès, puis dirigée et transformée par Jean-Louis Dumas à partir de 1964, Hermès incarne le luxe à la française à travers le monde. Aujourd’hui, le groupe continue de porter haut les couleurs de l’élégance masculine et féminine avec des résultats financiers en grande forme en 2016.

Des chiffres records

Début février, le groupe a annoncé des ventes annuelles record, s’élevant à 5,2 milliards d'euros en 2016 (+7,4 % sur un an). Elles ont été majoritairement portées par la maroquinerie et la sellerie, activités d’origine de l’entreprise, qui ont contribué à 50% du chiffre d’affaires total. L'an dernier, Hermès a réalisé un bénéfice net de 1,1 milliard d'euros sur l’année, un autre record pour le groupe. L’entreprise familiale n’a donné aucun chiffre pour ses perspectives 2017, mais a tenu à confirmer qu'elle maintenait un objectif ambitieux de croissance constante.

L'importance du "made in France"

Très fière de son image de marque estampillée "à la française", Hermès maintient la totalité de la fabrication de sa maroquinerie en France. Pour pérenniser cette démarche, le groupe a inauguré deux sites de production, créant ainsi 220 emplois, pendant le premier semestre 2017 : une ganterie-maroquinerie en Nouvelle-Aquitaine et une autre maroquinerie en Normandie. Pour ses autres activités, comme l’horlogerie de luxe, le prêt-à-porter ou la parfumerie, Hermès reste attaché au "made in France" et compte 38 de ses 50 manufactures artisanales sur le territoire français.

Une indépendance primordiale

Hermès est l’une des dernières maisons de luxe à ne pas appartenir à un grand groupe. En 2010, LVMH a acquis environ 17 % de son capital, en affirmant ne pas vouloir prendre le contrôle de l’entreprise ni empiéter sur le management familial en place depuis sa création. Cette part est ensuite passée à plus de 22 % du capital fin 2011. La même année, une soixantaine d’actionnaires familiaux ont contre-attaqué en créant une nouvelle holding, H51. L'objectif ? Protéger le groupe contre les possibilités d'achats par des investisseurs extérieurs dans le but de garantir son indépendance. En 2014, suite à de nombreux conflits concernant les investissement de la maison de Bernard Arnault, les deux sociétés ont décidé de mettre un terme à leur "collaboration". Une grande partie des actions de LVMH ont donc été redistribuées. Le reste de celles-ci ont été annoncées à la vente en avril dernier. La maison Hermès conserve donc son indépendance en restant aux mains des héritiers des familles Hermès et Dumas.