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Cyclotourisme : les équipements auxquels il faut penser
information fournie par Le Particulier pour Conso 21/09/2020 à 07:30
Temps de lecture: 3 min

Cyclotourisme : les équipements auxquels il faut penser (Crédits photo : Shutterstock)

Cyclotourisme : les équipements auxquels il faut penser (Crédits photo : Shutterstock)

Outre les indispensables gourdes, casques et plan d’orientation, la préparation d’un voyage à vélo nécessite un équipement bien particulier. Choix du vélo, modèle de sacoches ou qualité de la selle ou du guidon, découvrez les fournitures indispensables avant le grand départ pour une aventure réussie.

Cadre, selle, guidon : comment bien choisir son vélo ?

Pour arpenter les routes de France ou d’ailleurs pendant plusieurs jours, tournez-vous vers des vélos de randonnées et rangez au parking votre vélo électrique du quotidien. Leurs prix vont de 500 euros pour un Ortler Saragossa à 1 800 euros pour une Histoire Bike La Grande Voyageuse Classique. Mais plus que le prix, de petits détails sur le vélo doivent attirer votre attention au moment de l’achat.

Si votre projet consiste en une expédition sur les routes européennes, optez pour un modèle en aluminium, bien moins cher. Les chemins dédiés aux voyageurs sont balisés par des vélo-routes. Il n’est donc pas nécessaire d’investir dans un cadre extrêmement solide.

Pour d’autres destinations plus « exotiques », les pistes dédiées aux deux-roues étant moins nombreuses, voire inexistantes, vous devrez vous aventurer sur des chemins moins balisés et donc plus dangereux. Misez sur un cadre en acier, plus souples que ceux en aluminium et donc plus adaptés aux variations de terrain. L’acier absorbe mieux les chocs et vibrations, ce qui augmentera votre confort sur la route.

Le choix de la selle est tout aussi important. Les selles en gel orientée à 90°, type SMP, s’adaptent facilement à votre anatomie. Toutefois, elles coûtent très chères. Comptez 169 euros en moyenne. D’autres modèles, sous la barre des 100 euros, sont tout aussi ergonomiques, notamment ceux disposant d’une ouverture au centre pour réduire les irritations et douleurs uro-génitales.

Ne choisissez pas n’importe quel type de guidon. Le cintre multi-positions également appelé « guidon papillon » permet de réduire les douleurs au poignet et au dos. Les guidons complexes, avec de multiples vitesses et autres systèmes ingénieux sont à prendre seulement si vous les maitriser. En effet, sur la route, vous devez être en mesure de réparer votre vélo vous-même. Plus il sera sophistiqué, plus il vous demandera des compétences techniques poussées. Assurez également votre sécurité en installant un rétroviseur sur votre guidon.

Misez sur des équipements dont les normes sont universelles : plateaux de 7 à 8 vitesses, roues de 26 pouces (le diamètre le plus répandu), système de freinage V-brake, dont la portée, l’orientation et l’angle sont réglables.

Gare à l’excès de sacoches

Pour vos affaires, achetez des sacoches… sans trop en faire. Voyager à vélo nécessite de se limiter en termes de poids. Mieux vaut éviter de partir à l’aventure avec plus de 20 kilos de vêtements et autres objets.

Pensez à équiper votre deux-roues d’un porte bagage avant (et arrière, si nécessaire) dans lequel vous placerez une petite sacoche afin d’y stocker portefeuille, appareil photo et autres petits documents indispensables. Sur le côté, installez des porte-bagages avec rails de fixation afin d’assurer une meilleure stabilité de votre vélo sur la durée. Vous pourrez y accrocher vos sacoches, de préférence étanches. Les sociétés Vaude ou Ortlieb fabriquent de très bons modèles à moins de 70 euros en entrée de gamme.

Si tout cela ne suffit pas, fixez sur l’axe de la roue arrière une remorque monoroue. Vous pourrez ainsi emporter un grand nombre d’objets (les capacités de stockage vont de 60 à 149 litres). Evitez toutefois les premiers prix si vous voyagez longtemps et investissez en achetant des modèles supérieurs à 200 euros, avec amortisseurs pour rouler sur différents types de chemin sans ressentir les chocs et vibrations.

Un bon kit de réparation

Ça y est presque. Vous êtes quasiment prêt à prendre la route. Reste encore quelques accessoires indispensables, en plus du maillot de bain et des lunettes de soleil : le kit de réparation, par exemple.

En voyage à vélo, vous ne pouvez compter que sur vos dix doigts. Ayez avec vous les outils de base : tournevis, clés Allen, dérive-chaîne, clé à pédale, sans oublier la pompe à vélo et la bombe anti-crevaison.

Prenez quelques pansements et de l’alcool à désinfecter en cas d’ampoules ou de chutes. Quelques semaines avant le grand départ, pensez à vous échauffer les cuisses et les mollets en vous entraînant un peu afin d’éviter les courbatures au bout de deux jours. Maintenant, il ne vous reste plus qu’à partir à l’aventure.

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