3 films coréens à voir et qui ne sont pas Parasite (Crédits photo : Shutterstock)
Depuis 2019, année du succès retentissant du film Parasite, le cinéma coréen a plus que jamais la cote auprès du public. Du festival de Cannes aux Oscars, le film de Bong Joon-Ho a raflé tous les prix, offrant une belle lumière à l’ensemble du cinéma coréen. L’occasion idéale de découvrir les nombreux films de qualité produits dans le pays asiatique. En voici trois : Mademoiselle, Memories of Murder et Old Boy.
Mademoiselle : retour aux années 1930
Ce superbe film réalisé par Park Chan-Wook raconte la Corée des années 30, en pleine colonisation japonaise. Un escroc, le compte Fujiwara, a un projet : épouser Mademoiselle Hideko, pour lui voler son héritage. Une fois qu’elle sera devenue sa femme, il prévoit de l’enfermer dans un asile. Sa complice : une jeune voleuse, Sook-hee, qu’il paie pour devenir la confidente de sa proie. Véritable thriller psychologie, Mademoiselle se révèle saisissant et surprenant.
Memories of Murder : polar dans le doute
Avant Parasite, Bong Joon-Ho a réalisé des films largement remarqués par la critique. Memories of Murder en fait partie. Ce polar sorti en 2003 raconte une histoire vraie : celle d’un serial-killer à la fin des années 1980, en Corée, et la traque de deux inspecteurs se lançant à sa recherche. Face aux meurtres et viols barbares du tueur en série, ils doivent travailler ensemble, pour tenter de l’arrêter. Fait notable dans la réalité à mentionner : en 2019, trois décennies après les faits, un homme a avoué les meurtres…
Old Boy : histoires de familles
Oh Dae-Soo est un père de famille sans histoire. Et pourtant, il est enlevé et séquestré pendant quinze longues années, sans en comprendre la raison. Libéré sans plus d’explication, il se lance à la poursuite du responsable de ce cauchemar, bien décidé à se venger. Ce thriller brutal a reçu à sa sortie le Grand Prix du jury à Cannes et une pluie de récompenses. Pour la petite historie, un remake américain a été réalisé plusieurs années après, par Spike Lee, sans obtenir le même succès critique que l’original coréen.