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Achat de voiture : alors, essence ou diesel ?
information fournie par Le Particulier pour Conso 10/05/2020 à 07:30
Temps de lecture: 3 min

Achat de voiture : alors, essence ou diesel ? (Crédits photo : Shutterstock)

Achat de voiture : alors, essence ou diesel ? (Crédits photo : Shutterstock)

L’heure de changer votre voiture a sonné. Après avoir écumé les concessions, consulté la presse spécialisée et les forums de discussion sur Internet, vous avez choisi le modèle. Reste à trancher : essence ou diesel ? En 2010, les moteurs diesel représentaient près des deux tiers des ventes de véhicules neufs. Mais avec les considérations environnementales, la donne a changé. En 2019, les voitures roulant au diesel ne constituaient plus que 34,12 % des ventes, contre 57,88 % pour les moteurs à essence.

Le diesel bientôt interdit en ville

Et si l’accès aux grandes villes vous était interdit parce que vous roulez en diesel ? Plusieurs municipalités œuvrent dans ce sens, à commencer par Paris. Le Plan Climat y prévoit la fin des véhicules diesel en 2024. A Strasbourg, le conseil municipal a voté leur interdiction à partir de 2025. Et Grenoble compte les bannir d’ici à 2030. D’autres communes devraient suivre ces exemples. Au Royaume-Uni, le Premier Ministre Boris Johnson va plus loin : début février, il s’est engagé à avancer à 2035 l’interdiction de vendre des véhicules thermiques, quel qu’en soit le carburant.

Le diesel pour les grands rouleurs

Pour trancher entre les deux types de motorisations, il faut avant tout anticiper l’usage que vous ferez de votre prochain véhicule. Si vous le destinez majoritairement à de courts trajets, typiquement urbains, un bloc essence sera tout indiqué.

Les moteurs diesel ont en effet besoin de monter en température pour ne pas compromettre le circuit d’injection. Une utilisation citadine ne permet pas cela : elle risque de se traduire par une usure prématurée et une surconsommation.

En revanche, sur des longs trajets, les moteurs diesel sont moins gloutons que leurs concurrents à essence, avec une consommation moindre de 1 à 1,5 litre pour 100 km. Mieux vaut réserver donc les véhicules diesel aux parcours autoroutiers.

En règle générale, ils sont à considérer si vous parcourez au moins 20 000 km par an. Mais ils ne sont pas indiqués pour une conduite sportive. Si vous avez des aspirations de pilote, l’essence saura vous contenter.

L’essence, plus économique

Posséder un véhicule diesel revient en moyenne plus cher qu’un modèle à essence pour plusieurs raisons. La facture d’achat est plus lourde. Exemple avec la Peugeot 208 : le modèle le moins onéreux est proposé à 21650 euros en version essence (PureTech 110) contre 23500 euros en diesel (BlueHDi 100). Et les réparations sont elles aussi plus dispendieuses sur les moteurs diesel.

Enfin, la prime d’assurance est également plus élevée. Certes, les prix des carburants jouent en faveur du diesel, mais les écarts avec l’essence tendent continuellement à se réduire. Au 10 février 2020, le prix moyen d’un litre d’essence s’élevait à 1,53 euros, contre 1,47 euro pour le diesel.

2 types de pollution

Le critère environnemental doit être considéré avec attention. Les deux types de motorisation ont recours à des énergies issues de l’industrie pétrolière et, malgré les efforts importants des constructeurs ces dernières années, continuent d’être polluants. Mais pas de la même façon.

En résumé, les véhicules essence génèrent davantage de CO2, ceux roulant au diesel produisent plus de particules fines. De fait, une voiture essence recevra systématiquement une vignette Crit’Air (un certificat permettant de classer les véhicules en fonction de leurs émissions polluantes) de niveau 1 (le plus vertueux). Un véhicule diesel se verra attribué, au mieux, un niveau 2.

Le désamour des Français pour le diesel se traduit par l’éviction progressive de ce type de motorisation dans les gammes proposées par les constructeurs, en particulier sur le segment des citadines. Lexus et Toyota vont plus loin, en n’équipant plus que leurs gros 4X4 de ce type de motorisation. Si un moteur diesel peut encore être économiquement intéressant pour les grands rouleurs, n’oubliez pas que ces voitures ont de moins en moins la cote. Par conséquent, elles sont moins recherchées sur le marché de l’occasion et se revendent avec de plus en plus de difficultés.