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Les motos rétro reviennent sur le devant de la scène
information fournie par Le Particulier pour Conso 28/07/2020 à 07:30
Temps de lecture: 2 min

Les motos rétro reviennent sur le devant de la scène (Crédits photo : Shutterstock)

Les motos rétro reviennent sur le devant de la scène (Crédits photo : Shutterstock)

Les belles cylindrées à l’ancienne fascinent les collectionneurs et amateurs de vitesse depuis toujours. Ces bolides sont souvent proscrits de l’espace public car ils ne répondent plus aux normes en vigueur. Heureusement, les constructeurs investissent dans les motos néo-rétro, des modèles vintages à l’extérieur et dotés des dernières innovations technologiques à l’intérieur.

Des motos mises au garage

Si Brigitte Bardot ne craint plus personne en Harley Davidson, pas sûr que les motards de 2020 se risquent à ressortir leurs vieilles bécanes dans les rues de Paris. Car si les motos à l’ancienne séduisent toujours par leurs courbes affolantes, elles ne sont plus au goût du jour pour les autorités. Depuis le 1er juillet 2016, les motos immatriculées avant juin 1999 n'ont plus le droit de circuler dans les rues de Paris entre 8h et 20h les jours de semaine. Un autre texte de loi, en vigueur depuis 2017, encadre strictement le format des plaques d’immatriculation pour moto. Et le respect des normes environnementales se renforce, d’année en année. Ces contraintes poussent davantage le propriétaire de motos vintage à les conserver dans son garage, plutôt qu’à arpenter le bitume, au risque de se prendre une amende .

Les néo-rétro : une renaissance

Les constructeurs l’ont bien compris. Pour pallier la situation, une nouvelle catégorie de deux-roues voit le jour : les néo-rétro. Au premier coup d’œil, ces motos ont tout des grosses cylindrées du passé. Dans les faits, après un coup d’œil à la fiche technique, l’expert constate que ces engins sont bien plus sages qu’ils en ont l’air. La plupart des modèles « néo-rétro » sont des bolides des années 60 et 70. Depuis peu, certaines motos des années 80 débarquent sur le marché. La sauce prend.

Les acheteurs sont aux rendez-vous dès le milieu des années 2010. Par exemple, en 2015, le groupe Eicher Motors Limited, se lance dans la production de nouvelles Royal Enfield, la Bullet 500. Ce modèle emblématique des années 30, une fois remis au goût du jour, dépasse sur le plan des ventes, le leader Harley-Davidson en 2015. En apparence, le charme de la cylindrée est intact. Architecture longue course et kick pour les amateurs. Mais à y regarder de plus près, on constate l’ajout d’un frein avant à disque. La Bullet du XXIème siècle, vendu entre 5 905 euros et 6 195 euros, se fond ainsi dans la modernité sans se renier.

Des modèles toujours aussi classes

L’ensemble des grandes marques investissent alors dans le néo-rétro. Ainsi Ducati et sa Scrambler Icon, vendue près de 8 500 euros relance sa bicylindre. Même stratégie pour Harley Davidson avec son bobber Softail Slime vendu 19 220 euros.

Le principe est toujours le même. Stimuler l’imagination de l’acheteur en lui proposant les modèles légendaires qu’il rêve depuis toujours de voir renaître. Qu’il s’agisse de la Triumph Bonneville ou de la Moto-Guzzi V50, toutes ces motos ont désormais leur déclinaison néo-rétro.

D’autres modèles, comme la Honda CB 1100, sont davantage des évolutions de bolides mythiques. Ainsi, ce gros quatre cylindres en ligne, intègre un nouveau châssis, de nouveaux amortisseurs, un carter d’embrayage plus petit, et dépasse le simple relooking esthétique à la sauce vintage.