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Radars de feux rouge ou radars fixes : comment fonctionnent-ils ?
information fournie par Le Particulier pour Conso 03/03/2020 à 07:30
Temps de lecture: 3 min

Radars de feux rouge ou radars fixes : comment fonctionnent-ils ? (Crédits photo : Shutterstock)

Radars de feux rouge ou radars fixes : comment fonctionnent-ils ? (Crédits photo : Shutterstock)

Feu rouge grillé, excès de vitesse… un moment de distraction au volant peut vous revenir très cher si vous passez devant un radar. Radar feu rouge ou radar fixe, la finalité des appareils diverge. L’objectif final est toujours le même : le respect du Code de la route. Et dans les deux cas, leur efficacité est redoutable. Quelles technologies se cachent derrière ces appareils ?

Feu rouge grillé : en deux photos le tour est joué

135 euros. Voici la coquette somme à payer en cas de contravention si vous grillez un feu rouge. Cette sanction s’accompagne d’une perte de 4 points sur votre permis de conduire . Il n’est pas nécessaire d’être contrôlé par un agent des forces de l’ordre pour être verbalisé.

Le radar est positionné sur un poteau situé à une vingtaine de mètres des feux tricolores. Et sous la route, deux boucles inductives (des sortes de capteurs) séparées de 3 mètres détectent les véhicules. Quand le feu tricolore passe au rouge, une photo de la voiture est prise au moment où elle franchit la première ligne de capteurs. La seconde ligne est franchie ? Cela prouve que le feu rouge n’a pas été respectée. Une deuxième photo est alors prise et l’infraction est constituée.

En France, depuis 2009, 700 radars ont été installés à proximité d’intersections pour repérer les automobilistes en infraction au niveau d’un feu rouge.

Les nouveaux radars tourelles, bons à tout faire

En service depuis 2019, les radars tourelles ont de quoi inquiéter les automobilistes peu respectueux du Code de la route. Ils sont en effet capables de repérer de multiples infractions. Les excès de vitesse, d’abord, sur 8 voies de circulation, jusqu’à 200 mètres de l’appareil. Plusieurs véhicules peuvent même être contrôlés simultanément. Ils détectent aussi le franchissement de feux rouges et des passages à niveau, le non-respect des distances de sécurité, la circulation sur des voies réservées ou l’utilisation du téléphone au volant. Toutes ces fonctions ne sont cependant pas utilisées. Pour l’heure, les radars tourelles sont homologués seulement pour relever les excès de vitesse et les feux rouges grillés. Il suffirait d’étendre cette homologation pour exploiter pleinement leur polyvalence.

Excès de vitesse : l’effet Doppler du radar fixe

Les radars fixes fonctionnent différemment. Contrôlant la vitesse sur une ou plusieurs voies de circulation, flashant l’avant ou l’arrière des véhicules, capables ou non de distinguer les camions des voitures, tous reposent sur l’effet Doppler-Fizeau.

Le radar émet une onde électromagnétique d’une certaine fréquence en direction de la route. Quand un véhicule passe à proximité, l’onde « rebondit » dessus puis revient vers le radar avec une fréquence légèrement modifiée. En comparant les fréquences d’émission et de réception, le radar peut calculer la vitesse de déplacement de la cible. En cas de dépassement de la limite autorisée, l’appareil prend deux photos. La première se concentre sur le visage du conducteur, l’autre sur la plaque d’immatriculation.

Une marge technique pour plus de tolérance

Vous circulez à 140 km/h sur l’autoroute et le radar que vous venez de repérer derrière un pont ne vous a pas flashé ? Deux raisons à cela. D’un côté, les compteurs de vitesse des véhicules ont tendance à surestimer l’allure réelle des véhicules. De l’autre, les radars appliquent une marge technique sur les vitesses relevées.

Une plage de tolérance est en effet prévue pour compenser les éventuelles imprécisions de la machine. En-dessous de 100 km/h, cette marge est de 5 km/h. Au-dessus, elle est de 5 %. Par exemple, si vous roulez à 98 km/h sur une route plafonnée à 90, la machine retient une vitesse de 93 km/h : vous êtes alors verbalisé. Si vous circulez à 137 km/h sur autoroute, le radar enregistre une vitesse de 130 km/h : vous échappez alors à la sanction.

Cette marge technique est plus importante lorsque le radar utilisé est de type mobile, c’est-à-dire quand il est installé à l’intérieur d’un véhicule (en circulation ou stationné au bord de la route). Pour une vitesse mesurée inférieure à 100 km/h, la tolérance est de 10 km/h. Au-delà, elle passe à 10 % de la vitesse.

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