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La saga Nissan en cinq dates clés
information fournie par Webedia 19/03/2017 à 07:30

La saga Nissan en cinq dates clés (Crédits photo : Adobe Stock)

La saga Nissan en cinq dates clés (Crédits photo : Adobe Stock)

Aujourd'hui partenaire de Renault, Nissan a vécu une histoire mouvementée depuis le début du 20e siècle. Nous vous proposons de la revivre en cinq dates clés.

1911 : les origines de la marque

Pour trouver les origines de Nissan, il faut remonter à l'année 1911, lorsque Hashimoto Masujiro fonde la société Kaishinsha. Il s'agit du premier constructeur automobile japonais de l'histoire. Trois ans plus tard, la DAT sort des ateliers de la marque. Cette voiture, la première produite dans l'archipel nippon, tient son nom des initiales des trois investisseurs ayant permis la création de la société : Kenjiro Den, Rokuro Aoyama et Meitaro Takeuchi. En 1926, l'entreprise fusionne avec le constructeur Jitsuyo Jidosha Seizo, basé à Osaka. Cette alliance donne naissance à une nouvelle entité, la DAT Jidosha Seizo Co. Elle se spécialise dans la fabrication de camions, au vu de l'échec des activités automobiles respectives des deux entreprises. En 1930, la société retente sa chance en sortant une nouvelle voiture, la DAT 91. Les autos produites par le groupe prennent ensuite le nom de Datson (littéralement « le fils de DAT »), puis celui de Datsun en 1933 (en référence à la traduction anglaise du soleil, emblème du Japon).

1934 : la création de Nissan

La société, affiliée à Tobata Casting à partir de 1931, fusionne définitivement avec cette entité en 1933. Elle rentre donc dans le portefeuille de la holding Nihon Sangyo, créée par Yoshisuke Aikawa cinq ans plus tôt. C'est de cette entité que vient le nom Nissan. À l'époque, l'abréviation utilisée pour désigner la holding à la bourse de Tokyo était Ni-San. Tout ceci a fini par donner naissance, en 1934, à une nouvelle société baptisée Nissan Motor Co., Ltd. Mais les voitures produites par la marque portent toujours le nom de Datsun. Il faudra attendre le début des années 1970 pour que Nissan s'affiche sur tous les véhicules du constructeur.

1973 : l'âge d'or du constructeur nippon

Les années 1970 ont été cruciales pour Nissan. Outre l'abandon du nom Datsun pour Nissan, cette décennie a constitué l'âge d'or de la marque. C'est à cette période qu'elle a connu sa plus forte croissance, notamment grâce à la crise pétrolière de 1973 qui a poussé de nombreux automobilistes à se tourner vers des modèles plus accessibles et moins gourmands en carburant. Un contexte qui a notamment permis à la Nissan Sunny de cartonner cette année-là aux États-Unis. Durant cette décennie, le constructeur devient le numéro deux japonais de l'automobile derrière Toyota . Depuis, Nissan a tout tenté pour rattraper son concurrent, sans succès.

1989 : le lancement de la marque premium Infiniti

En 1989, Nissan lance une nouvelle marque premium pour le marché nord-américain, baptisée Infiniti . Une décision prise en réaction à la création de Lexus par son éternel rival Toyota. L'objectif d'Infiniti est de proposer une alternative haut de gamme aux modèles allemands et européens vendus aux États-Unis. La stratégie fonctionne, car en 2003, la marque devient le premier constructeur de voitures de luxe aux États-Unis en termes de croissance. Cette année-là, elle écoule près de 120 000 unités outre-Atlantique. En 2013, Nissan s'est inspiré de Renault en relançant Datsun. Comme Dacia pour la marque au losange, cette entité a pour vocation de proposer des véhicules à bas prix.

1999 : l'Alliance avec Renault

À la fin des années 1990, Nissan frôle la faillite. La marque cherche alors à s'allier avec un autre constructeur, et finit par s'entendre avec Renault. Un accord est conclu le 1er mars 1999. La marque française prend alors 44% de participation du capital de son homologue japonais, ce qui donne naissance à l'Alliance Renault-Nissan. Avec Carlos Ghosn aux manettes, Nissan pratique une politique de réduction des coûts et supprime 21 000 emplois. Cette stratégie, additionnée aux synergies avec Renault, permet au constructeur japonais de redresser la barre. En 2016, après le rachat de Mitsubishi, l'Alliance Renault-Nissan figure à la quatrième place des principaux groupes automobiles de la planète en termes de véhicules vendus. Avec plus de 9,6 millions d'unités écoulées, elle se rapproche du trio de tête composé de Volkswagen (10,3 millions), Toyota et General Motors (10,1 millions chacun).

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