Comment limiter la pollution de son air intérieur (Crédits photo : Shutterstock)
On en parle peu, alors qu’elle affecte notre organisme. La pollution de l’air intérieur des logements est pourtant reconnue comme la huitième cause de mortalité dans le monde selon l’institut indépendant américain Health Effects Institute. Pour vous en protéger et rendre votre intérieur plus sain, voici 5 règles à adopter aux quotidien.
Aérez chaque jour votre logement
Aérer votre logement contribue à faire diminuer le taux de dioxyde de carbone présent dans l’air. Prenez le réflexe d’ouvrir les fenêtres de votre appartement ou de votre maison au moins 15 à 30 minutes par jour (matin et soir). Le CO2 présent dans l’atmosphère est produit par le corps humain au cours de la respiration. Plus son niveau est élevé, plus l’air devient confiné. Veillez également à bien entretenir votre système de ventilation.
Utilisez des produits naturels pour nettoyer
A la poubelle les eaux de javel, mousses antitartres et autres bombes désodorisantes. Ces produits, vendus en grande surface, contiennent des substances qui, à force d’être inhalées, peuvent impacter votre santé (maux de tête, maladies cardiovasculaires, cancer…).
Pour un home detox des plus efficaces, misez sur des produits naturels comme le vinaigre blanc, le savon noir ou le savon de Marseille. Le bicarbonate de soude ou encore le citron viendront à bout des tâches les plus résistantes. Quant à la poussière (et les nombreux acariens présents dans votre logement) pour les éliminer, rien de mieux que l’aspirateur. 2 passages par semaines sont nécessaires, sur les tapis, rideaux et panier des animaux, si vous souhaitez purifier l’air de votre intérieur.
Prenez garde à l’humidité
Faites sécher votre linge en extérieur, plutôt qu’en intérieur, pour ne pas faire exploser le taux d’humidité de votre maison. Si vous résidez dans un petit appartement, placez votre sèche-linge près d’une fenêtre ouverte ou équipez-vous d’un absorbeur d’humidité. Pensez également à limiter la température intérieure de votre appartement à 20 degrés. L’humidité excessive provoque l’apparition de moisissures qui présentent un risque allergène et toxique.
Privilégiez le printemps pour faire vos travaux
Si vous avez des travaux à réaliser, attendez le retour des beaux jours pour commencer. Vous pourrez ainsi ouvrir les fenêtres pour laisser échapper les composés organiques volatils (COV) présents dans certains solvants comme les colles ou les peintures. L’exposition à ces produits peut provoquer, comme le précise le ministère de la Transition Ecologique, « des irritations, une diminution de la capacité respiratoire et des nuisances olfactives ». De plus, « certains sont considérés comme cancérogènes », ajoute le ministère.
Utilisez toujours un masque, des gants et des lunettes pour tous vos travaux et aérez vos intérieurs les jours suivant l’installation d’un nouveau meuble. Du bisphénol A présent dans les matières plastiques au formaldéhyde en passant par les phtalates, les substances cancérogènes ne manquent pas dans le mobilier.
Et les plantes dépolluantes ?
C’est l’une des solutions sur lesquels les experts se disputent le plus. Du dattier du Mékong aux fleurs de lune en passant par les chrysanthèmes, les plantes dites dépolluantes ne font pas l’unanimité chez les scientifiques.
D’un côté, certains affirment qu’il faut au moins cinq grosses plantes vertes dans 20 m² pour purifier l’air d’un logement. De l’autre, d’autres rappellent que les plantes produisent de l’humidité et renferment dans leur terreau des substances souvent allergisantes.
Donc, méfiance quant à ce phénomène de mode. Si vous décidez d’investir dans des plantes vertes, faite le surtout pour vous faire plaisir.
A lire aussi :
•
Les nouveaux modèles de voitures : moins polluants
•
Les effets néfastes du boom du marché de l’avocat
•
Les villes seront-elles bientôt réservées aux piétons ?