Aller au contenu principal Activer le contraste adaptéDésactiver le contraste adapté
Plus de 40 000 produits accessibles à 0€ de frais de courtage
Découvrir Boursomarkets
Fermer

Electroménager : peut-on (encore) acheter du Made in France ?
information fournie par Le Particulier pour Conso 29/07/2020 à 07:30
Temps de lecture: 3 min

Electroménager : peut-on (encore) acheter du Made in France ? (Crédits photo : Shutterstock)

Electroménager : peut-on (encore) acheter du Made in France ? (Crédits photo : Shutterstock)

Comme le confirme le ministère de l’Economie, 92 % des Français souhaitent être informés de la provenance de leur équipement par un marquage spécifique. Un Français sur quatre est même prêt à payer plus cher pour un produit fabriqué à 100 % en France. Mais dans la jungle des labels et autres certifications, il est difficile de se repérer entre les véritables produits Made in France et les faux.

C’est quoi le Made in France ?

Etes-vous sûr, en vous baladant dans votre magasin d’électroménager, de bien savoir identifier un produit Made in France ? L’opération est plus difficile qu’elle n’en a l’air. Nombre de « certifications » sont trompeuses.

Le seul label officiel à ce jour est le label Origine France Garantie (OFG), reconnu par le Ministère de l’Economie. Ce dernier atteste de la fabrication, du montage et de l’assemblage de chaque élément de votre futur appareil en France. La matière première doit également provenir de l’Hexagone et 50 % au moins de la valeur du produit doit être issue d’un travail réalisé en France.

Moins contraignant, le label non officiel « Fabriqué en France » peut lui aussi vous guider dans vos achats. Surtout, ne vous laissez pas bernez par les sigles « conçu en France » ou « pensé en France ». Bien souvent, les usines de conceptions de ce type de produits se situent en Chine ou dans les pays de l’Est.

Des grandes marques françaises encore présentes

Les industries françaises spécialisées dans l’ électroménager sont loin d’être toutes mortes. Seb , propriétaire des marques Moulinex, Rowenta, Krups, Tefal ou Calor tient le coup tout comme Magimix, Lagrange ou Krampo. Il y a de quoi s’équiper facilement en petit électroménager (sauteuse, cocotte minute, fer à repasser, yaourtière, appareils de cuisson…).

Pour le café, optez pour les machines à expresso Krups avec broyeur. Quant au dessert, laissez-vous tenter par les crêpières de chez Krampouz, ou les gaufriers Lagrange. L’électroménager français ne se limite pas à l’univers culinaire. Epilateur Calor, pèse-personne Tefal, aspirateurs Rowenta sont autant d’objets fabriqués sur le sol français.

Toutefois, l’achat d’électroménager Made in France peut s’avérer douloureux pour le porte-monnaie. Afin de couvrir le coup élevé de la main d’œuvre, la plupart des marques ont un positionnement haut de gamme. Les prix des marques françaises sont donc deux fois plus élevés que celui des entrées de gammes fabriquées en Chine ou en Europe de l’est. Le contrôle qualité des produits Made in France est cependant bien plus exigeant. Cela vous garantit l’acquisition d’un objet qui devrait durer plus longtemps.

Electroménager : ces produits qu’on ne trouve plus

Le bas blesse davantage sur le gros électroménager. Il est presque impossible d’acheter un frigo fabriqué de bout en bout en France. Le groupe Brandt, détenteur des marques Sauter et De Dietrich ou la marque Roblin confectionnent encore entièrement ou partiellement des fours, des cuisinières et des hottes aspirantes en France. Là encore, cela vous coûtera un peu plus cher. Un four encastrable Brandt BXP5538X se vend 329 euros quand les premiers prix fabriqués à l’étranger coûtent généralement 150 euros. Lave-linges, sèche-linges ou encore lave-vaisselles de marque tricolore se trouvent encore dans les grandes surfaces. Pour soutenir les travailleurs français, vous pouvez aussi vous tourner vers la marque Rosière, qui appartient au groupe italien Candy Hoover, mais fabrique une partie de ses produits sur le sol français.

A lire aussi :
Labels alimentaires : on fait le point
La consommation collaborative a-t-elle de l’avenir ?
• Web : 4 initiatives solidaires pour aider à passer la période du confinement