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5 jeunes chefs au firmament
information fournie par Le Particulier pour Conso 12/05/2020 à 07:30
Temps de lecture: 3 min

5 jeunes chefs au firmament (Crédits photo : Shutterstock)

5 jeunes chefs au firmament (Crédits photo : Shutterstock)

A peine trente ans, et déjà leur cuisine brille dans les guides gastronomiques les plus prestigieux. Jeunes et déjà bourrés de talent, ils ont fait leur preuve derrière leurs fourneaux, au point d’avoir déjà été repérés par les critiques. Voici 5 chef.fes qui redonnent un beau coup de fouet à la cuisine française.

Julia Sedefjian, une niçoise à la conquête de Paris

Son nom vous dit peut-être quelque chose. A 21 ans, en 2016, elle devint la plus jeune cheffe à décrocher une étoile au Guide Michelin. Elle était alors aux commande des « Fables de La Fontaine », le restaurant où elle a débuté en 2012 sa carrière comme commis de cuisine à 17 ans. Cette fille d’agent immobilier et de radiologue niçoise avait la cuisine dans le sang. Après un double CAP de cuisine et de pâtisserie, une médaille d’or au concours régional du Meilleur Apprenti de France et un apprentissage à l’Aphrodite chez le chef David Faure, elle débarque à Paris grâce à une annonce passée à Pole Emploi. Là, elle grimpe vite les échelons : demi-cheffe de partie au bout de 6 mois, sous-cheffe en 2013 et cheffe en 2015.

En 2018, elle décide de créer son propre restaurant et ouvre le Baieta (qui signifie « bisou » en patois niçois) dans le 5e arrondissement de Paris. Elle y revisite à merveille les plats de son enfance : la pissaladière, la bouillabaisse, l’aïoli… Et même pendant le confinement , elle n’a pas fermé ses fourneaux. Elle propose ainsi à la livraison de nombreux plats à partager ainsi que des tapas d’inspiration caribéennes, son autre passion à qui elle a dédié sa seconde adresse, le Bô (« bisou » en créole).

David Gallienne, le seul étoilé de Top Chef 2020

Vous avez à coup sûr pu admirer sa technique et sa cuisine tout en finesse et délicatesse dans l’édition 2020 de Top Chef, dans la brigade rouge de la cheffe Hélène Darroze. David Galienne a fait une grande partie de sa carrière auprès d’Eric Guérin, chef étoilé à la Mare aux Oiseaux à Saint-Joachim en Loire Atlantique. Le Chef Guérin lui avait confié dès 2018 les fourneaux du jardin des Plumes à Giverny, sa deuxième adresse étoilée. Il lui a laissé les clés en 2020 pour que David Galienne en devienne le seul propriétaire.

Lui non-plus ne se voyait pas éteindre ses fourneaux pendant le confinement. Il s’est ainsi mis à cuisiner pour les soignants en rejoignant l’organisation mise en place par le journaliste culinaire Stéphane Méjanès et le chef de l’Elysée Guillaume Gomes. Une façon pour lui de garder le feu sacré.

Corentine Leduc et Anne-Sophie Bercet, un duo à la Laiterie

Direction Lille pour découvrir ce duo détonant. La première est au piano, et la seconde en pâtisserie. Elles ont la lourde tâche de redonner du lustre à la Laiterie, l’adresse mythique lilloise crée par l’iconoclaste Benoît Bernard. Leur objectif est, bien entendu, de regagner l’étoile Michelin perdue en 2018.

Leur parcours est similaire. Elles ont chacune entamé des études universitaires avant de se réorienter vers la cuisine. La première avait fait un premier passage à la Laiterie en 2015 avant de partir travailler comme sous-chef à la Grenouillère à la Madelaine-sous-Montreuil avec le chef Alexandre Gauthier, puis et revenue au bercail en 2018. Quant à Anne-Sophie Bercet, elle travaille à la Laiterie depuis 2015 après avoir remporté en 2013 le championnat de France des desserts catégorie junior en 2013. Le duo fonctionne vraiment à l’unisson, les idées de l’une pouvant influencer les créations de l’autre.

Hugo Rollinger, de la marine marchande au piano

Il n’est pas toujours facile de se faire un prénom lorsqu’on porte un nom connu. Hugo Rollinger est en effet le fils d’Olivier, ancien chef trois étoiles à Cancale. Il partage d’abord avec son père l’amour de la mer et des vastes horizons. Il voulait être navigateur , et devient ainsi officier de la marine marchande. Mais à 24 ans, il décide de tout plaquer pour passer derrière les fourneaux. Autodidacte, il part d’abord se former chez les amis de son père : les Bras, à Laguiole, les Troisgros à Roanne, Pierre Gagnaire, à Paris, et Michel Guérard, à Eugénie-les-Bains. Son père achèvera sa formation et le prendra à ses côtés. En 2014, il prend le gouvernail du Coquillage, le restaurant créé par Olivier et y décroche sa deuxième étoile en 2019.