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Les effets néfastes du boom du marché de l'avocat
information fournie par Webedia03/05/2018 à 11:00
Temps de lecture: 1 min

Les effets néfastes du boom du marché de l'avocat (Crédits photo : Adobe Stock)

Les effets néfastes du boom du marché de l'avocat (Crédits photo : Adobe Stock)

Tous les amateurs de bonne chère en raffolent. Qu’il soit utilisé dans des salades ou en apéritif façon guacamole, l’avocat ne fait jamais de déçus. Exporté essentiellement du Mexique , le fruit de l’avocatier est si prisé que sa production mondiale a connu une hausse de 62% entre 2004 et 2014. D’après la FAO (Organisation des Nations unies pour l'alimentation et l'agriculture), environ 5,1 millions de tonnes d’avocats sont produites chaque année (en 2014). Mais cette agriculture intensive a un coût : elle entraîne des retombées néfastes pour l'environnement. En effet, la culture de l’avocat est source de pollution et nocive pour la planète.

Délicieux mais coûteux

“Désastre écologique” pour les uns, “danger pour l’environnement ” pour les autres, l’avocat a une empreinte carbone très élevée (1,3 kilo de CO2 émis pour 1 kilo d'avocat consommé). De même, sa production requiert énormément d’eau. Pour faire pousser un kilo d’avocats par exemple, il faut mobiliser 1 000 litres d’eau. Si bien que dans les régions où ils sont cultivés, les populations font régulièrement face à des pénuries. À cela, s’ajoute un véritable problème de déforestation. Devant la forte demande internationale, les grands pays producteurs (Mexique, Pérou, Chili) en viennent à couper des arbres afin d’installer des champs d’avocatiers. On en vient ensuite au transport. Lorsqu’ils sont acheminés vers l’Europe, pour leur conservation, les avocats sont maintenus à une température de 6°C. Une fois à destination, pour faciliter la mûrisserie, ils sont maintenus dans des emballages dans une pièce à 25° C. Résultat : beaucoup d’énergie consommée et des déchets emmagasinés. Face à l’ampleur de la situation, certains ont décidé d’agir. En 2017, le chef d’un restaurant londonien a décidé de bannir l’avocat de ses assiettes. Quid des chefs français ?