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High-tech : la guerre des drones de loisir fait rage
information fournie par Webedia•26/10/2016 à 07:30
Temps de lecture: 3 min
High-tech : la guerre des drones de loisir fait rage (Crédits photo : Adobe Stock)
Si le marché des
drones de loisir
est encore jeune, il connaît depuis cinq ans environ une croissance fulgurante. Rien qu'en France, d'après l'institut GfK, il s'est vendu environ 286 000 de ces appareils volants l'an dernier contre 100 000 en 2014. Cette année, le marché tricolore devrait encore progresser de 30% pour atteindre les 377 000 unités écoulées. Du coup, les entreprises sont de plus en plus nombreuses à se lancer dans ce business en plein essor. Les leaders du marché, notamment DJI et Parrot, doivent faire face à une multiplication de la concurrence.
La course à l'innovation
Chez les fabricants de drones, les lancements de nouveaux produits s'enchaînent désormais à vive allure. A la fin du mois d'août,
la firme française Parrot
dévoilait ainsi
une aile volante baptisée Disco
. Le mois suivant, c'était au tour de la société GoPro de présenter son premier drone,
Karma
, un appareil modulable et compacte. Le chinois DJI, leader du secteur, a rapidement contre-attaqué en proposant lui aussi
un engin pliable nommé Mavic Pro
. Quant à la société Ehang, elle a lancé au début du mois d'octobre la commercialisation en France d'un drone utilisant la réalité virtuelle. Le Ghostdrone 2.0 VR est en effet capable de retransmettre les images captées par sa caméra dans un casque porté par l'utilisateur. A chaque fois, les acteurs du domaine intègrent de nouvelles technologies à leurs appareils. Car pour se démarquer de la concurrence, les entreprises n'ont pas d'autre choix que de jouer la carte de l'innovation. Les firmes DJI et Yuneec ont ainsi été les premières à proposer des drones capables d'éviter les obstacles automatiquement. De son côté, la start-up tricolore Squadrone Systems a développé un système de vol autonome pour son drone Hexo+, qui peut suivre et filmer l'utilisateur sans que celui-ci ne le pilote.
Des prix qui commencent à baisser
Actuellement, la concurrence accrue entre les différentes entreprises du secteur se joue donc surtout sur la technologie. Mais dans les rayons des magasins, que ce soit au niveau
des drones abordables ou des appareils haut de gamme
, on commence aussi à assister à une véritable guerre des prix. En effet, puisque ces engins sont en train de se démocratiser et que leurs fabricants se font de plus en plus nombreux, leurs tarifs reculent peu à peu. En moyenne, l'an dernier, les appareils vendus en France affichaient un tarif de 130 euros. Cette année, selon l'institut GfK, ce prix moyen devrait descendre à 116 euros. "Le dernier trimestre, sur lequel se concentre plus de la moitié des ventes, profite davantage à l'entrée de gamme", souligne la consultante Angela Diaz. A l'heure actuelle, cette baisse des prix n'en est qu'à ses prémices et laisse encore la place sur le marché à de nouvelles entreprises. Toutefois, d'ici quelques années, la croissance sur le segment des drones grand public devrait logiquement ralentir. Les sociétés du secteur en sont bien conscientes, c'est pourquoi elles cherchent également à développer des engins volants pouvant avoir des applications commerciales. D'après le cabinet d'audit PwC, le marché des services fournis par des drones pourrait atteindre 115 milliards d'euros en 2020 en France, principalement dans les secteurs du bâtiment, de l'agriculture, des transports et de la sécurité. Le chinois DJI a déjà investi le terrain puisqu'en novembre 2015, il a présenté l'Agras MG-1, un drone destiné à la pulvérisation liquide sur les cultures. De son côté, Parrot a racheté l'année dernière le spécialiste du drone agricole AirInnov. Les drones à utilisation commerciale représentent donc un formidable réservoir de croissance pour les entreprises du secteur. Quant aux drones de loisirs, ils peuvent encore afficher une belle progression de leurs ventes même si la croissance du segment devra forcément ralentir. Peu à peu, la guerre des prix conduira également quelques entreprises à abandonner cette course frénétique. Mais dans tous les cas, en France comme dans le reste du monde, nous n'avons pas fini d'entendre parler des drones !