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Les Français prêts à être gouvernés par une intelligence artificielle
information fournie par Le Particulier pour Conso 07/02/2020 à 07:30
Temps de lecture: 2 min

Les Français prêts à être gouvernés par une intelligence artificielle (Crédits photo : Shutterstock)

Les Français prêts à être gouvernés par une intelligence artificielle (Crédits photo : Shutterstock)

Remplacer les hommes politiques par une Intelligence Artificielle (IA) n ’ est peut- ê tre plus de la pure science-fiction. Mythe ou r é alit é de plus en plus proche, les Fran ç ais se sont prononc é s. Selon un sondage r é cent, de nombreux Europ é ens serait pr ê ts à privil é gier l ’ IA pour d é cider de l ’ avenir de leurs pays. Toutefois, les Fran ç ais font partie des pays les plus r é ticents à l ’ id é e de laisser leur gouvernement aux mains d ’ un ordinateur.

L ’ Intelligence Artificielle aux commandes ?

Selon un sondage réalisé par l’université privée espagnole IE, basée à Madrid, un quart des Français serait prêt à mettre une intelligence artificielle au pouvoir. 2 500 personnes ont été interrogées dans 8 pays européens pour parvenir à ce résultat étonnant. Ainsi, en moyenne, 25% des personnes sondées seraient prêtes à donner leur chance aux algorithmes et à délaisser leurs hommes politiques.

Les chiffres les plus élevés sont relevés en Allemagne, en Italie, en Irlande et au Royaume-Uni avec 30% de citoyens favorables à l’IA. Le score atteint même 43% pour nos voisins néerlandais. En revanche, les scores les plus faibles sont obtenus au Portugal (19%), en France, donc et en Espagne (26%). Précision de l’étude : les hommes européens sont en moyenne plus nombreux à être prêts à laisser la main à une intelligence artificielle (34%) que les femmes (25%).

Des algorithmes d é j à pr é sents dans l ’ Administration fran ç aise

La question ainsi posée fait immédiatement penser à de la science-fiction. Au cinéma, comme en littérature, le scénario a déjà été envisagé à de nombreuses reprises depuis le milieu du XXe siècle. Parmi les créations emblématiques, on pense à la guerre entre machines et humains pour le contrôle de la Terre dans Terminator ou aux écrits futuristes d’Asimov, imaginant un robot-président prenant la place d’un humain pour protéger notre espèce.

Pourtant, les algorithmes sont déjà bel et bien présents dans la gestion de l’Etat. Fin 2018, Mounir Mahjoubi, alors secrétaire d’Etat au Numérique, avait lancé un appel à projets pour améliorer les services publics grâce à l’IA. Parmi les lauréats il y avait un algorithme de l’Autorité de sûreté nucléaire capable de lire automatiquement les comptes rendus de ses inspecteurs et de créer des alertes sur certains points de vigilance.

La Direction générale alimentaire a, quant à elle, proposé de scanner grâce à l’IA les commentaires de sites comme TripAdvisor pour faire remonter les restaurants présentant d’éventuels risques sanitaires. Concrètement, dans bien des aspects, l’Intelligence Artificielle (IA) est déjà présente dans l’administration, en France et à l’étranger.

L ’ intelligence artificielle, un danger ?

Selon Forbes, d’ici 2030, l’IA pourrait contribuer à hauteur de 13 billions d’euros à l’économie mondiale. Ce chiffre serait alors supérieur à ceux de la Chine et l’Inde combinées. La grande question reste celle du contrôle de cette Intelligence Artificielle. Selon un sondage du CSA, réalisé en janvier 2018 auprès d’un échantillon national de 1 011 individus, 43% des Français imaginent les robots prendre un jour le pouvoir sur les humains.

Même Elon Musk, fondateur de Tesla et SpaceX, s’en inquiète. Avec 700 chercheurs et experts, il a signé une lettre ouverte mettant en garde l’humanité contre l’IA. Il déclare en 2018 que ”l’intelligence artificielle est plus dangereuse que les armes nucléaires”. Face à la crise de représentation de nos politiques, faut-il alors laisser un ordinateur aux manettes de notre pays ? La question reste posée.