Richard Branson, le boss le plus cool du monde

information fournie par Webedia •12/04/2017 à 11:50

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Richard Branson, le boss le plus cool du monde (Crédits photo : Adobe Stock)

Le parcours de Richard Branson détonne dans le paysage des entrepreneurs à succès. Si Mark Zuckerberg et Bill Gates sont passés par Harvard avant de créer Facebook et Microsoft, le britannique s'est plutôt distingué dans sa jeunesse par son caractère rebelle. Inadapté au système scolaire, il abandonne l'école dès l'âge de 16 ans pour démarrer son premier business, le magazine pour étudiants "Student" lancé en 1968. À 20 ans, il crée la société Virgin et commence à faire de la vente de disques par correspondance. C'est le point de départ d'une success story pour cette entreprise, devenue par la suite un groupe connu dans le monde entier. Mais plus que son sens des affaires et sa réussite professionnelle, c'est sa personnalité haute en couleurs qui a fait la popularité de Richard Branson... et celle de Virgin. Voici les raisons qui font de lui le boss le plus cool du monde.

Moderne malgré ses 66 ans et son titre de noblesse

Sir Richard Branson a beau être grand-père, et avoir été adoubé par la reine d'Angleterre, il n'a pas de leçons à recevoir quand il s'agit de vivre avec son temps. Il est un expert des réseaux sociaux, qui constituent son principal mode de communication en plus de son blog hébergé sur le site de Virgin. Il est de loin la personnalité la plus suivie sur Linkedin avec près de 10 millions d'abonnés, et compte 10,3 millions de followers sur Twitter, son réseau social favori. Quand il n'occupe pas son temps à diriger son groupe, ou a communiquer sur les réseaux sociaux, Richard Branson s'adonne à la pratique du kitesurf sur son île, Necker Island, située dans les Îles Vierges britanniques, non loin de Porto Rico. Dernièrement, il s'est même essayé au foilboard, un dérivé du kitesurf avec une planche pouvant s'élever hors de l'eau. C'était en février dernier, en compagnie de l'ex-président le plus cool du monde, Barack Obama. Et quand il lui reste un peu de temps libre, il fait des apparitions à la télévision ou au cinéma, souvent dans son propre rôle. On a ainsi pu l'apercevoir dans "Friends", "Casino Royale", ou encore "Le Tour du monde en 80 jours".

Aux petits soins avec ses employés

Vous êtes allergique à l'uniforme costume-cravate ? Richard Branson aussi. Il estime même qu'il s'agit d'un anachronisme, comme il l'a confié à Entrepreneur Magazine. Globalement, il fait tout pour que ses employés se sentent le plus à l'aise possible, pour qu'ils puissent s'épanouir au travail comme en dehors. Chez Virgin, il n'hésite pas à octroyer des congés paternité d'un an par exemple, pour permettre aux jeunes papas de profiter de leurs nouveaux-nés et de créer des liens. Adepte d'aventures en tout genre (il a notamment été le premier homme à avoir traversé l'Atlantique en ballon gonflable), il permet à tous ses salariés de prendre des vacances illimitées, selon leurs besoins, leurs envies, leurs rêves... et leurs projets professionnels bien sûr. Il explique cette décision selon ces termes : "C’est à l’employé de décider si et quand il ou elle ressent l’envie de prendre quelques heures, un jour, une semaine ou un mois de congés, l’hypothèse étant qu’ils ne le feront que s’ils sont certains à 100% qu’eux et leurs équipes sont à jour sur chaque projet et que leur absence n’affectera pas le travail –ou, d’ailleurs, leur carrière." De quoi faire saliver tous ceux qui rêvent de parcourir le monde sans avoir à tout plaquer.

Une générosité qui n'a d'égale que son humilité

Le sourire éternel qui colle au visage de Richard Branson n'est pas que de façade, il savoure avec bienveillance sa réussite et souhaite la partager avec le plus grand nombre. Il faut dire qu'il part de loin. Le Britannique est atteint de dyslexie, un handicap qu'il a su surpasser pour en faire un atout. Sans cette pathologie, qui l'a éloigné du système scolaire, il ne serait peut-être pas l'un des hommes d'affaires les plus célèbres de la planète. Cela l'a poussé à savoir déléguer tout ce qu'il était incapable de réaliser lui-même, ou encore à imposer une communication simple et limpide pour ses entreprises : "quand je lance une nouvelle société, j’ai besoin d’en comprendre la publicité. Si je peux la comprendre, alors je pense que tout le monde peut." La dyslexie a également participé à faire de lui quelqu'un d'humble et porté sur l'auto-dérision. On se souvient notamment de son pari perdu avec Tony Fernandes, le patron d'Air Asia, qui l'a poussé à se déguiser en hôtesse de l'air sur l'un des vols de son rival. Il est même allé jusqu'à s'épiler les jambes, sans se départir de son sourire et de sa bonne humeur. Sir Richard Branson est à l'abri du besoin, avec une fortune estimée à 4,9 milliards de dollars qu'il compte bien partager. Il participe ainsi à de nombreuses œuvres de charité. Il fait notamment partie des contributeurs du Breakthrough Energy Ventures initié par Bill Gates, un fonds dédié à l’innovation dans les énergies propres pour lutter contre le changement climatique. Mieux, il a rédigé un testament dans lequel il donne la moitié de sa fortune à des œuvres caritatives. Comme il l'a confié un jour au Monde : "De toute manière, je n'ai pas l'intention de créer une dynastie, juste de m'amuser en travaillant, de travailler en m'amusant." Et si c'était ça l'ingrédient secret de la recette du succès de Richard Branson, ne pas se prendre au sérieux ?