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Horlogerie: la saga Vulcain en 5 dates clés
information fournie par Webedia18/08/2017 à 09:30
Temps de lecture: 2 min

Horlogerie : la saga Vulcain en 5 dates clés (Crédits photo : Adobe Stock)

Horlogerie : la saga Vulcain en 5 dates clés (Crédits photo : Adobe Stock)

Au milieu du 20e siècle, Vulcain faisait partie des marques horlogères les plus populaires du monde. Une réputation bâtie sur une invention : la première montre-bracelet équipée d'un réveil mécanique digne de ce nom. Si aujourd'hui, la maison suisse est quelque peu tombée dans l'oubli, ses montres n'ont rien perdu de leur prestige. Nous vous proposons de revenir sur l'histoire de Vulcain en cinq dates clés.

1858 : la fondation de l'atelier des frères Ditisheim

La manufacture Ditisheim frères voit le jour en 1858 à La Chaux-de-Fonds. Et très vite, leur talent saute aux yeux. Leur entreprise est remarquée pour la qualité de ses produits, qu'il s'agisse de montres à complications , de chronomètres ou de chronographes. En 1889, leurs efforts sont récompensés : ils décrochent la médaille de bronze à l'exposition universelle de Paris pour leur montre "La vallée de l’Arve", qui abrite une grande et petite sonnerie astronomique, une répétition minutes et un calendrier perpétuel. En 1898, la maison Ditisheim & Cie devient Fabrique Vulcain.

1947 : le lancement de la montre des présidents américains

Après cinq ans de recherche et de développement, Vulcain dévoile en 1947 la Cricket. Il s'agit de la première montre-bracelet équipée d'un réveil mécanique véritablement fonctionnel. Auparavant, les sonneries trop discrètes peinaient à réveiller leur propriétaire. En 1953, le syndicat des photographes de la Maison Blanche offre ce garde-temps révolutionnaire au président américain Harry Truman. Depuis, c'est devenu un tradition. Eisenhower, Nixon, Obama, Trump... Tous ont eu le droit à leur Vulcain. Lyndon Johnson appréciait tellement la Cricket qu'il en avait commandé 200 exemplaires. Depuis, elle est rentrée dans la légende comme "la montre des présidents".

1954 : le coup d'envoi de la course aux exploits

Pour consolider sa notoriété, Vulcain s'est lancée dès 1954 dans une véritable course aux exploits. Cette année-là, la marque a accompagné la première équipe d'alpinistes ayant réussi à dompter le K2, l'un des sommets les plus exigeants au monde. En 1962, elle équipe Hannes Keller lors de ses records de plongée à plus de 300 mètres de profondeur. Avant ces performances hors normes, Vulcain avait déjà tissé des liens avec le monde du sport, notamment par le biais d'un partenariat avec le Real Madrid dans les années 1930.

1986 : la disparition de Vulcain

Pour faire face à une concurrence de plus en plus féroce, la Manufacture Vulcain s'associe à trois autres marques en 1961 : Buser, Phenix et Revue. Elles forment ainsi le groupe MSR (Manufacture d'horlogerie Suisse Réunie), dont la majorité des actions est rachetée par la famille Straumann en 1980. Cet événement va provoquer la disparition de Vulcain des cadrans en 1986, quand MSR décidera de se concentrer sur une seule marque. Malgré cela, le calibre Cricket va continuer à séduire, notamment en Asie.

2002 : la renaissance de la marque

En 2001, Bernard R. Fleury fonde la société PMH Production et Marketing Horloger SA pour acquérir Vulcain, ainsi que les droits exclusifs d'exploitation du calibre réveil mécanique Cricket. En mars de l'année suivante, le nouveau PDG de Vulcain annonce la renaissance de la marque. La société s'installe alors au Locle. Mais malgré une stratégie intelligente, alliant tradition et modernité, elle n'a pas réussi à se sortir d'affaire. Au bord de la faillite, elle a été rachetée cette année par le groupe Promobe. Si elle ne retrouvera probablement jamais son lustre d'antan, Vulcain pourra toujours compter sur sa riche histoire pour s'affirmer sur un marché horloger où la concurrence fait rage.