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Kayane, la reine du jeu vidéo
information fournie par Le Particulier pour Conso04/08/2020 à 07:30

Kayane, la reine du jeu vidéo (Crédits photo : Shutterstock)

Kayane, la reine du jeu vidéo (Crédits photo : Shutterstock)

C’est l’une des icones du monde du gaming. Avec une carrière longue de presque 20 ans, Kayane est l’un des visages incontournables de l’e-sport. La jeune femme a contribué à démocratiser cette discipline. Elle prouve également par son palmarès que les jeux vidéo ne sont pas que pour les garçons.

Le gaming dans la peau

Gare au bourre pif virtuel, au coup de pied vidéoludique, à la prise d’étranglement en 3D. Dans le monde du jeu vidéo , Marie-Laure Norindr est une pointure. Son surnom ? Kayane. Sa réputation ? Légendaire. Assez pour entrer en 2012 dans le Guinness Book des records comme ayant obtenu le record féminin mondial du nombre de podiums en compétitions de jeux de combat.

En effet, dans le monde de l’e-sport, la jeune femme privilégie depuis toujours la baston. Ses premières armes se font pourtant, comme beaucoup de jeunes de sa génération, sur Tetris à l’âge de 4 ans. Mais dès 7 ans, Kayane attaque les arts martiaux sur console au travers de grandes licences comme SoulCalibur, Tekken ou encore Dead or Alive. Cette passion dépasse très vite le cadre ludique. Kayane est douée. Ses grands frères le pressentent. Il faut dire qu’ils sont déjà tous deux champions d’Europe de Tekken.

Championne au berceau

Elle suit leurs traces dès 9 ans en devenant vice championne de France de Dead or Alive. A 12 ans, Kayane représente l’équipe de France au tournoi Mondial World Games Cup à SoulCalibur II en équipe. Les tournois et les victoires s’enchaînent.

L’enfant prodige truste les podiums, tantôt à la première place, tantôt en seconde ou troisième position. Si elle n’imagine pas vivre de sa passion à l’époque, ses ambitions se concrétisent à l’âge de 14 ans. L’argent tombe. Kayana est suivie par des sponsors. Ses défraiements sont payés. Les « cash prizes » se multiplient.

En 2009, lorsqu’en terminal ses amis s’inquiètent pour l’obtention de leur bac, Kayane participe à l'Evolution ChampionShip Series au Cesar Palace. Si elle rate de peu la première place, elle obtient l’année suivante, au même tournoi, le titre de championne du monde féminine de Super Street Fighter IV. Sa carrière internationale peut décoller.

Démocratiser l’e-sport

Une e-combattante dans le monde très masculin de l’ e-sport , c’est rare. La pression est grande. L’ambiance pas toujours top, mais Kayane se bat contre les préjugés manette en main et en coulisses. En 2012, elle rejoint la chaine Game One et devient, en parallèle de ses compétitions, journaliste spécialisée dans les jeux vidéo.

Petit à petit, elle se taille une stature d’ambassadrice du gaming en France. Kayane organise un peu partout dans le pays des Kayane Sessions visant à réunir un grand nombre de joueurs adeptes de jeux de combat pour consolider cette communauté. Puis elle décide, quelques années plus tard, en 2016, de se raconter dans un livre : Kayane 22 : parcours d'une e-combattante.

A presque 30 ans, Kayane continue de briller en compétition et poursuit sa nouvelle carrière d’animatrice sur la chaine Twitch d’ADN, une chaine de télé spécialisée dans l’animée nippon. Si elle continue ses 2 à 3 heures d’entrainement par jour, la championne amorce en douceur sa reconversion. Toutefois, il est difficile d’éteindre la console et de renoncer aux championnats lorsque l’on a comme elle la manette dans le sang.

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