3 façons d’acheter des vins d’exception (Crédits photo : Shutterstock)
Il n’est pas toujours simple de se procurer un vin d’exception. Les grands crus classés de Bordeaux ou ceux de Bourgogne sont souvent compliqués à acquérir : pas de vente au château, liste d’attente, vente sur allocation… Il existe heureusement des moyens pour acheter les flacons tant convoités. Ventes aux enchères, sites des négociants, primeurs… A vous de jouer pour trouver la perle rare.
Les sites des négociants, une offre d’une grande richesse
En règle générale, les grands châteaux bordelais ne proposent pas leurs productions directement aux particuliers. Les vins sont d’abord vendus aux négociants. A leur tour ces derniers revendent les précieux flacons aux distributeurs (cavistes, restaurants, épiceries fines, grande distribution…). Ils réservent toutefois une partie de leur stock aux particuliers, via leurs sites Internet. On y trouve alors une large gamme de vins et de millésimes.
Millésima (millesima.fr), par exemple, se targue d’avoir 2,5 millions de flacons en stock. Wineandco (wineandco.com) propose, quant à lui, plus de 5 000 références en provenance de 800 châteaux. Chateaunet (chateaunet.com) met en avant ses 2 000 références livrables. Vous y trouverez les plus grands crus de Bordeaux, tel ce Cheval Blanc 2005 (grand cru classé de Saint-Emilion ) à 950 euros chez Chateaunet, ce Mouton Rothschild 2003 (1er grand cru classé de Pauillac) à 750 euros chez Millesima ou encore ce château Haut-Brion (Premier grand cru classé de 1855) 2012 à 540 euros chez Wineandco. Ces sites proposent également des grands crus classés de Bourgogne comme des Echezeaux, des Chambertins ou encore des Bâtard-Montrachet.
Reste que ces négociants ne vendent que les vins qu’ils ont en stock. Certaines références, même dans les millésimes les plus récents, ne sont pas toujours disponibles. Il suffit que le vin ait bénéficié d’une excellente note par la critique pour que les amateurs se l’arrachent. Acheter une bouteille de Château Ausone (grand cru classé de Saint-Emilion) ou de Petrus (Pomerol) relève souvent de l’exploit.
Les ventes en primeurs, pour se garantir un approvisionnement
Pour vous assurer de trouver le vin que vous recherchez, il vous faut alors l’acheter en primeur. Chaque printemps, les châteaux bordelais mettent en vente auprès du négoce leur production de l’année précédente. Ainsi, au mois de juin 2020, il était possible d’acquérir le millésime 2019.
Les vins ne sont pas livrables. Ils continuent à être élevés dans les domaines, et sont mis en bouteille l’année suivante. Vous achetez donc un vin qui vous sera livré, environ 12 à 18 mois plus tard. Mais non seulement vous vous êtes assuré d’avoir obtenu la quantité désirée, mais également le format de votre choix (bouteille, magnum, jéroboam…).
N’imaginez pas pour autant faire une bonne affaire. Il est loin le temps où l’on pouvait économiser 20 à 30 % en achetant en primeur. Les prix sont désormais les reflets du marché. Si l’offre primeur concerne pour la plus grande partie les vins de Bordeaux, il est également possible d’acheter par ce biais quelques références de Bourgogne, de Loire ou de la Vallée du Rhône.
Les enchères, pour dégoter des vins à maturité
Si vous n’avez pu acquérir le flacon tant recherché à sa sortie, et qu’il n’est plus disponible dans le circuit traditionnel, il vous reste un espoir : les ventes aux enchères. Les maisons les plus prestigieuses comme Christie’s ou Sotheby’s possèdent un département spécialisé dans les vins et spiritueux. Des caves de grands collectionneurs ou de restaurants sont ainsi régulièrement proposés à la vente.
Mention spéciale pour le site français Idealwine.com qui, en 20 ans d’existence, est devenu le leader en France des enchères de vins. Vous pouvez y placer vos alertes pour être prévenu dès que le vin que vous recherchez est disponible. Et il ne vous reste plus qu’à placer votre enchère et suivre la vente. Vous y trouverez tous les plus grands flacons, de Petrus à la Romanée Conti en passant par l’Hermitage cuvée Cathelin de Jean-Louis Chave…à condition d’y mettre, bien sûr, le prix.