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Des thés d’exception à déguster comme des grands crus
information fournie par Le Particulier pour Conso31/05/2020 à 07:30
Temps de lecture: 3 min

Des thés d’exception à déguster comme des grands crus (Crédits photo : Shutterstock)

Des thés d’exception à déguster comme des grands crus (Crédits photo : Shutterstock)

En France, pays du vin, on a longtemps considéré le thé comme un breuvage sans intérêt, réservé aux vieilles anglaises et aux malades. C’était ignorer que le thé a ses jardins, comme le vin a ses châteaux. Millésimes, cépages, terroirs sont des termes utilisés pour parler de la culture de cette boisson à la complexité aromatique égale à celle d’un grand cru du bordelais. Pour déguster une tasse du thé des Empereurs, il vous en coûtera 1 200 euros le gramme.

La culture du thé

Le théier pousse dans les régions tropicales et subtropicales. Il a besoin de beaucoup d’humidité et d’un soleil modéré. On le trouve aussi bien en altitude, jusqu’à 3 500 mètres, que dans les plaines. Un arbre vit environ 40 ans, mais au Yunnan se trouve un théier de 1 100 ans qui continue d’être récolté.

Le thé le plus célèbre de Chine, connu sous l’appellation « Thé du Puits du Dragon », est cultivé dans la région d’Hangzou. Au Japon, le thé Gyokuro, boisson de luxe par excellence, représente à peine 1% de la production de thé japonais. Il est cultivé uniquement autour de Kyoto et Fukuoka. En Inde, c’est dans la région de Darjeeling que l’on cultive le « Champagne du thé ». Il est recueilli au cours de quatre récoltes, les plus prestigieuses ayant lieu au printemps et en été.

La cueillette du thé : un moment crucial

Le terroir et la culture font beaucoup à la qualité d’un thé. Le thé Gyokuro, par exemple, est couvert pour rester à l’ombre, ce qui lui donne un goût très doux. En outre, la façon de cueillir le thé est primordiale. Les feuilles les plus jeunes sont vert clair. Ce sont les plus riches en substance et c’est grâce à elles qu’on obtient une boisson subtile.

Pour l’élaboration d’un thé rare, le plus recherché est le bourgeon appelé en Chine « pekoe ». Ce sont ces bourgeons qui servent à la fabrication des thés d’exception. Leur cueillette à main nue est appelée « l’impériale ». Quant aux feuilles du dessous de l’arbre, moins tendres et moins savoureuses, on les retrouve dans les thés de moindre qualité.

Les thés les plus chers du monde

Les thés les plus précieux sont des thés asiatiques et surtout chinois. Leur prix tient compte du terroir, du processus de fabrication et de leurs vertus. Cultivé dans les montagnes Wuyi de la province chinoise du Fujian, le Da-Hong Pao peut se vendre jusqu’à 1 200 euros le gramme. Ces variétés extrêmement rares sont récoltées à partir de théiers qui datent de la dynastie Song (960-1279 ap. J.C.) et sont constamment surveillées par des gardes armés.

À 15 000 euros par sachet, le « PG Tips Diamond Tea Bag » est l’ultime déclinaison du luxe. Il faut préciser que le sachet de thé est incrusté de diamants. Il est vendu uniquement au magasin de thé Harrod’s à Londres. Quant au Yellow Gold Tea Buds, une fois coupés de l’arbuste, ses bourgeons sont pulvérisés avec de l’or véritable. Vendu 3 000 euros le kilo, ce thé peut être consommé les yeux fermés.

Enfin, citons le Panda Dung Tea qui doit sa renommée au mode de fertilisation de ses sols : les paysans utilisent de la déjection de panda. Une tasse de ce fabuleux breuvage revient à 250 dollars !

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