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Kei Kobayashi, le nouveau trois étoiles Michelin
information fournie par Le Particulier pour Conso14/02/2020 à 07:30
Temps de lecture: 2 min

Kei Kobayashi, le nouveau trois étoiles Michelin (Crédits photo : Shutterstock)

Kei Kobayashi, le nouveau trois étoiles Michelin (Crédits photo : Shutterstock)

Jamais un chef japonais n'avait obtenu la distinction suprême du guide Michelin en France. C'est désormais chose faite avec Kei Kobayashi, auréolé de ses trois étoiles pour son restaurant Kei, à Paris. Notre portrait de ce nouveau trois étoiles projeté aux cieux de la haute gastronomie française.

De Gérard Besson à Kei Kobayashi, le 5 rue du Coq Heron fait parler de lui

Il est jeune et à l'allure immédiatement reconnaissable avec ses cheveux blonds peroxydés. Et c'est la nouvelle sensation du guide Michelin, venant de lui attribuer ce 27 janvier 2020 trois étoiles. Kei Kobayashi n'est pas, pour autant, venu de nulle part. Depuis neuf ans il œuvre dans son restaurant Kei, situé 5 rue du Coq Heron, à Paris. Cette adresse les gourmets la connaissent bien. En d'autres temps, elle abrita le restaurant mythique de Gérard Besson, le grand spécialiste des gibiers, du foie gras et des pâtés en croute.

Kei, un japonais au sommet de la haute gastronomie française

Changement radical de style avec Kei. Il porte les lieux dans une nouvelle dimension. Mais ne vous méprenez pas, on ne va pas chez Kei pour déguster de la haute gastronomie nippone, loin s'en faut. Vous y goûterez une grande cuisine française.

Un parcours de prestige aux côtés des plus grands

Ce fils de cuisinier de Nagano a débarqué en France en 1999, pour intégrer la brigade de Gilles Goujon à l'auberge du vieux puits à Fonjoucouse, une étoile à l'époque. Il y fait ses premières armes avant de rejoindre Alain Ducasse au Plaza Athénée en 2003, d'abord sous la direction de Jean-François Piège, puis de celle de Christophe Moret. De quoi engranger une solide expérience et commencer à mûrir quelques légitimes ambitions.

Trois étoiles en neuf ans

En 2011, il reprend donc l'adresse mythique de Gerard Besson et s'approprie rapidement la belle salle de 30 couverts et son immense cuisine. En quelques mois, il gagne sa première étoile, et conquiert la deuxième en 2017.

Il a su imposer rapidement son style, avec une cuisine tout en finesse, élégance et raffinement. Avec Kei, vous commencez toujours par en prendre plein les mirettes, avec ses assiettes colorées et graphiques, dressées telle un tableau impressionniste. On aurait presque des scrupules à détruire cette œuvre avec sa fourchette. Mais cette hésitation est vite balayée par le goût de ses plats, francs et intenses. Sa cuisine peut difficilement se résumer en quelques mots, mais on peut la considérer comme une fusion entre l'esthétisme et la précision japonaise et le raffinement et l'équilibre de la cuisine française. Un mariage superbe de deux cultures si lointaines, et pourtant si proches.

Du Grand Art à prix d'ami

A la carte, vous y trouverez son fameux bar en écailles croustillante, un plat qu'il a imaginé lorsqu'il était au Plaza, un bœuf de Galice maturé 90 jours, une langoustine fumée au foin et son plat désormais emblématique : son jardin de légumes croquants, saumon fumé d'Ecosse, mousse de roquette et émulsion au citron. Un plat où le légume est à l'honneur. Dernier point notable : l'accessibilité de sa carte. En semaine le midi, vous pourrez découvrir l'univers de Kei Kobayashi pour seulement 58 €.

restaurant-kei.fr